« Nous n’avions tout simplement pas la résilience défensive et le niveau d’énergie nécessaires aujourd’hui. L’adversaire était tout simplement la meilleure équipe. Nous savions qu’ils étaient capables de marquer à distance, et c’est exactement ce qui s’est passé : ils nous ont punis avec un tir bien tiré. but à longue distance. Et nous savions également que leur attaquant gaucher Yamahl était un danger, mais nous lui avons quand même permis de pénétrer sur ce pied faible et de marquer. Ce premier but nous a vraiment coupé le souffle, puis le deuxième. Celui qui est arrivé quelques minutes plus tard a été le coup de grâce. C’est la cruelle réalité du football : cette fois-ci, nous n’avons pas réussi. Mais il faut reconnaître que nous avons perdu face à une équipe espagnole vraiment excellente. Ils nous ont surclassés dans tous les domaines du terrain : leur qualité technique, leur discipline tactique et leur intensité physique étaient toutes bien au-dessus des nôtres ce jour-là. Nous ne pouvons trouver aucune excuse, ils ont simplement été la meilleure équipe pendant 90 minutes.
C’est une fin extrêmement décevante pour notre campagne de Championnat d’Europe, surtout compte tenu des attentes élevées que nous avions à l’approche du tournoi. Nous pensions vraiment que nous avions la qualité et l’expérience au sein de notre équipe pour aller jusqu’au bout et défendre notre titre. Échouer en quarts de finale est difficile à accepter. En tant que capitaine, j’assume la responsabilité de ne pas être en mesure de rallier les troupes et de tirer le meilleur parti de l’équipe au moment le plus important. Je pensais que nous nous étions préparés avec diligence et que nous avions le bon plan de match, mais l’Espagne a perturbé notre rythme et ne nous a jamais permis de jouer notre jeu naturel et fluide. Ils méritent tout le mérite pour cela.
Nous devons maintenant revenir en arrière, nous regrouper et réfléchir aux points sur lesquels nous avons échoué. Il n’y a pas de raccourcis : nous devons être extrêmement honnêtes avec nous-mêmes quant aux domaines que nous devons améliorer. Le Championnat d’Europe est le summum du football international et sa victoire nécessite les plus hauts niveaux de performance sur une longue période. Nous n’y sommes clairement pas parvenus cette fois-ci. Mais je sais que la qualité est là dans cette équipe. Nous avons un groupe de joueurs talentueux qui ont réalisé de grandes choses ensemble dans le passé. Cette défaite va faire mal, mais je suis convaincu que nous pouvons rebondir plus fort.
La Coupe du Monde approche à grands pas et ce sera notre priorité désormais. Nous devons à nos fans de réaliser une grande performance sur cette scène et de montrer de quoi nous sommes vraiment capables. Pour l’instant, félicitations à l’Espagne. Ils étaient la meilleure équipe aujourd’hui et méritent de progresser. Nous tirerons les leçons de cette expérience et reviendrons plus affamés que jamais. C’est la seule façon pour nous de sortir de cette déception. »
Le décor est planté pour une finale passionnante du Championnat d’Europe le 10 juillet. Après sa victoire en demi-finale, l’équipe nationale espagnole affrontera le vainqueur de l’affrontement Pays-Bas-Angleterre lors de la deuxième demi-finale. Les deux demi-finales promettent d’être des rencontres passionnantes, ouvrant la voie à ce qui devrait être un match décisif spectaculaire pour le championnat. L’Espagne a une fois de plus prouvé son talent sur la scène internationale, en se frayant un chemin à travers un tournoi difficile pour atteindre la finale. L’équipe de Luis Enrique a présenté son plan de jeu basé sur la possession, épuisant ses adversaires avec sa qualité technique et son pressing incessant. Des personnalités comme Pedri, Gavi et Ferran Torres ont été particulièrement influentes, formant le noyau créatif d’une unité espagnole bien entraînée.
Atteindre la finale témoigne de la profondeur et de la polyvalence de l’équipe espagnole. Ils ont dû surmonter plusieurs revers liés aux blessures, des joueurs clés comme Sergio Busquets et Gerard Pique ayant raté une partie du tournoi. Mais l’équipe s’est rassemblée, avec des joueurs marginaux qui se mobilisent lorsqu’ils sont appelés. L’expérience et le leadership de vétérans comme Sergio Ramos et Jordi Alba ont également été cruciaux. Désormais, l’Espagne sera impatiente de remporter le titre européen et de consolider son statut de force dominante du continent. Une victoire serait leur quatrième triomphe en Championnat d’Europe, soulignant encore davantage leur crédibilité en tant que puissance internationale. Luis Enrique et ses joueurs seront déterminés à faire le travail et à ajouter un autre trophée majeur à leur impressionnante collection.
Leurs adversaires en finale, quant à eux, seront déterminés à renverser les pronostics et à priver l’Espagne de la gloire. Les Pays-Bas et l’Angleterre ont tous deux démontré leur qualité tout au long de la compétition, réalisant des performances passionnantes pour atteindre les demi-finales. Les Néerlandais, emmenés par la figure inspirante de Virgil van Dijk, ont retrouvé leur audace sur la scène internationale. La combinaison de têtes expérimentées comme Van Dijk et Frenkie de Jong, ainsi que l’exubérance juvénile de joueurs comme Cody Gakpo et Ryan Gravenberch, en ont fait une proposition formidable.
L’Angleterre, en revanche, a été stimulée par l’émergence d’une nouvelle génération de stars. Des joueurs comme Jude Bellingham, Phil Foden et Mason Mount ont injecté une énergie dynamique dans le jeu des Trois Lions, complétant le leadership et l’expérience de Kane, Sterling et Rashford. L’équipe de Gareth Southgate a fait preuve de la résilience mentale et de la flexibilité tactique nécessaires pour réussir au plus haut niveau. Le vainqueur de la demi-finale Pays-Bas-Angleterre débordera de confiance avant la finale. Ils croiront avoir la qualité et la conviction nécessaires pour renverser le poids lourd espagnol et décrocher le prestigieux trophée du championnat d’Europe.